5 changements à anticiper dans votre milieu de travail d’ici 2020

Des entreprises de plus en plus flexibles, collaboratives et accommodantes : les nouvelles tendances en milieu de travail font la part belle à la qualité de vie des travailleurs.

Un milieu de travail plus flexible

« Dans le futur, chaque compagnie devra avoir un programme de flexibilité digne de ce nom, prophétisait Dan Schawbe, fondateur de WorkplaceTrends.com, lors de la publication d’un sondage sur la question il y a quelque temps. Celles qui ne s’en doteront pas risquent de voir s’échapper de précieux talents. »

L’enquête rapportait notamment que la flexibilité du travail est la première préoccupation de trois employés sur quatre, alors que seul un employeur sur deux partage cette vision. L’avènement du télétravail et la multiplication des opportunités offertes par les nouvelles technologies permettront de réduire cet important écart de perception au cours des prochaines années.

Des entreprises (vraiment) accommodantes

Selon une étude comparative sur l’emploi du temps menée par Statistique Canada, les Québécois allouent désormais près de 46 heures par semaine au boulot, heures de travail non rémunérées et temps de navettage inclus. Cette atténuation des frontières entre travail et vie personnelle a des conséquences : une autre étude de WorkplaceTrends.com statue que plus de 50 % des travailleurs se sentent surmenés, voire brûlés par leur travail.

De plus en plus confrontées à ce sujet, les entreprises n’auront pas le choix de revoir leurs exigences envers leurs employés… ou de les compenser sous forme d’avantages sociaux ou de hausse de salaires.

Arrivée des Z

Les jeunes de la génération Z, nés entre 1994 et 2010, commencent déjà à investir en masse le marché du travail. Pour la première fois, les premiers diplômés universitaires de cette génération élevés avec les réseaux sociaux cogneront aux portes des grandes entreprises, alors que les premiers « vrais » milléniaux (nés en l’an 2000) décrocheront leurs premiers boulots. Comparativement à leurs aînés de la génération Y, les Z accordent moins d’importance à la responsabilisation (18 % c. 24 %), mais recherchent davantage de rétroaction de la part de leur supérieur (34 % c. 26 %), révélait une étude réalisée par le cabinet-conseil en ressources humaines Randstad Canada.

Des espaces de travail collaboratif                                                                             

L’ère des cubicules de travail cloisonnés tire à sa fin, celle des espaces de travail collaboratif ouverts et technologiques ne fait que commencer. Déjà, Deloitte a embarqué dans le train des « lieux de travail de l’avenir » en inaugurant en 2015 sa Tour Deloitte, à Montréal. Au-delà de la hausse de la productivité et du bonheur au travail, ces nouveaux locaux contrent le phénomène de sous-utilisation des pieds carrés d’un bureau, une conséquence directe de la popularité du télétravail et de la conciliation travail-famille.

Un marché plus ouvert

Selon les estimations, de 40 à 50 % des Nord-Américains seront des travailleurs autonomes en 2020. La raison : cette société de pigistes que laissent présager les Uber, Airbnb et Upwork de ce monde comble directement les besoins de flexibilité des travailleurs. Pour les compagnies, la gig economy, où la rémunération à la pièce est reine, représente une économie directe de coûts.

Parce que la demande pour plus de flexibilité n’est pas qu’à sens unique : les entreprises aussi en veulent !

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